Une jeunesse différente dans sa politique ?

Une jeunesse différente dans sa politique ?
 
 
La jeune génération change de vision sur son avenir et ne le conçoit plus comme devant être lié à la société, ce qui pourrait entraîner une dépolitisation chez eux comme le suggèrent certains sociologues ; mais au contraire ce changement de mentalité apporte des visions nouvelles et différentes à prendre en compte. Plus informés, les jeunes sont en effet plus critiques et plus exigeants à l’égard de la classe politique.
Ainsi André Basdevant, futur directeur adjoint des Mouvements de jeunesse et de l’Education populaire au Ministère de l’Education Nationale, soumet en 1944 un projet de Parlement de jeunes, de conseils généraux et municipaux dans toute la France au Gouvernement provisoire d’Alger. Mais le projet ainsi que d’autres initiatives sont passés aux oubliettes par crainte, déjà naissante, d’une politisation des jeunes. De 1963 à 1967 en France, une vingtaine de structures ont finalement été crées à l’initiative de lycéens, d’étudiants et quelques fois de jeunes membres de partis politiques. En Décembre 1965 ce fut au tour du Conseil national de la jeunesse ainsi que du journal national « France-Jeunes » d’être créé.
 
On distingue d’ailleurs trois modèle de consultation direct des jeunes par les conseils municipaux souvent plébiscité par les maires.
 
Le modèle d’initiation et de sensibilisation
La capacité politique des jeunes y est faiblement reconnue, c’est ainsi un simple moyen d’initier et de sensibiliser les jeunes à la citoyenneté et aux valeurs de la République.
 
Le modèle consultatif
C’est un modèle intermédiaire où on reconnaît une certaine capacité d’intervention des jeunes dans les débats. On les sensibilise donc par l’apprentissage et une consultation de leurs avis sur des sujets qui les concernent.
 
Le modèle Participatif
On y reconnaît une vision originale de l’enfant sur son environnement que l’adulte n’a pas ou n’a plus. Il y a donc une réelle confiance dans les capacités de l’enfant à intervenir en tant que véritable acteur, et réaliser des actions concrètes.
 
Les plus âgés tentent d’imposer l’idée que les plus jeunes sont compétants, qu’ils ont une vision originale du monde et un sérieux dans leurs engagements.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :